jueves, 26 de enero de 2012

De l`illégalisme à la délinquance



De la confiscation bourgeoise du vol politique et de sa chute dans le discours, l’esthétique et le jeu.


La figure du voleur, issu du peuple, représentant du peuple, en lutte contre les oppresseurs du peuple, cette figure contestataire du pouvoir, il fallait la détruire. Or il eût été vain d’aller contre la fascination que le vol exerce : fascination politique de la foule pour celui qui brave l’Etat et l’oppression de la loi. En revanche, il est possible de désamorcer la charge politique de cette fascination en déplaçant, sur l’échelle sociale, la figure héroïque du voleur, en la détachant du peuple. « La littérature policière transpose à une autre classe sociale cet éclat dont le criminel avait été entouré. » (p. 82) Il s’agit d’embourgeoiser la figure héroïque du voleur. La fascination demeure (la foule continue à suivre avec passion le combat qui oppose le criminel à l’Etat) ; mais aucune identification politique n’est plus possible. Le héros erre et agit dans des milieux supérieurs, étrangers, inaccessiblesviii. Le roman criminel, selon Foucault, a surtout « pour fonction de montrer que le délinquant appartient à un monde entièrement autre, sans
relation avec l’existence quotidienne et familière »ix.

Lorsque, au XIXe siècle, tout le Paris de Louis-Philippe se passionne pour le procès Lacenaire, c’est un criminel bien inoffensif que la foule prend pour héros ; d’abord, parce que ses crimes sont médiocres, « étriqués » dit Foucault ; ensuite, parce qu’étant poète, il les recouvre de discours théoriques et esthétisants : on a parlé à son sujet de « métaphysique du crime » (p. 333).

Pour Foucault, la mort de Lacenaire et la fête qui accompagne cette mort manifestent précisément ce « triomphe de la délinquance sur l’illégalisme » (p. 332). Ce que l’illégalisme populaire portait en lui de subversion politique déchoit en délinquance étriquée, bourgeoise et recouverte de mots creux. En Lacenaire, dans ces années 1830, on célébrait donc « la figure symbolique d’un illégalisme assujetti dans la délinquance et transformé en discours – c’est-àdire rendu deux fois inoffensif » (p. 332). Lacenaire n’a rien d’un héros de la plèbe : celle-ci ne s’y trompe pas, qui en vient même, lorsqu’elle croise en prison ce bourgeois inoffensif, à soupçonner en lui un mouton ; au point que l’administration pénitentiaire dut « le protéger contre les détenus de la Force qui cherchaient à le tuer » (p. 331).

Embourgeoisé, déconnecté de la solidarité populaire, esthète : avec Lacenaire, la nouvelle figure du criminel se dessine ; « en ce sens, Lacenaire est un personnage rassurant » (p. 332). Il n’y a pas de mal à ce que Paris le fête. Il est même bon que Paris le fête. Il est bon que la foule se passionne pour ce criminel bourgeois, esthète et inoffensif, et s’enthousiasme pour le spectacle auquel donne lieu son procès. C’est le plus grand des voleurs… Oui, mais c’est un gentlemanx. Il s’agit, pour la classe au pouvoir, de se réapproprier le crime, ou du moins de confisquer la grandeur qui y est liée : « du roman noir à Quincey, ou du Château d’Otrante à Baudelaire, il y a toute une réécriture esthétique du crime, qui est aussi l’appropriation de la criminalité sous des formes recevables. »xi

Un autre mode de dépolitisation est à l’oeuvre ; il consiste à faire du crime un jeu, match inoffensif entre le criminel et l’Etat, presque un sport. Ce à quoi la littérature policière, à partir de Gaboriau, commence de s’employer : désormais le criminel se distingue « par ses ruses, ses subtilités, l’acuité extrême de son intelligence » (p. 82). Son affrontement avec la loi, laquelle apparaît sous les traits du détective, devient une « lutte entre deux purs esprits » (ibid.). Même plus de corps, du spirituel pur. Une partie d’échec,inoffensive. Qu’on songe aux raffinements scénaristiques des polars d’aujourd’hui (le travail admirable et méticuleux d’équipes de scénaristes,cherchant l’idée, la trouvaille, la complexification de la tramexii) : autant de ruses, autant de rebondissements, autant de suspense, autant de plaisir – règle du spectacle, du divertissement. Or, de ce sport, de ces jeux, comme des autres loisirs, l’homme du peuple est évidemment exclu ; il « est trop simple maintenant pour être le protagoniste de vérités subtiles » (p. 82). C’est la disparition des « héros populaires », le crime « ne peut être l’oeuvre que de natures d’exception » (ibid.). Impossible que le criminel nouveau devienne un modèle : il est devenu lointain, très lointain, étranger. Impossible qu’on l’imite. Toute la littérature policière a lieu dans un autre monde –
fantasmagorique Paris, capitale du XIXe siècle, où tout flotte au-dessus, très
au-dessus, de l’organisation matérielle, réelle, de la société.

La confiscation du crime par la bourgeoisie a pour corollaire de le rendre politiquement inoffensif ; voire de masquer ce que, par ailleurs, le crime continuerait de receler de politique. Foucault fait remarquer que la fête
parisienne autour de Lacenaire vient « bloquer le retentissement de l’attentat
de Fieschi ». Précisément, Fieschi, le plus récent des régicides, représentait
« la figure inverse » de celle de Lacenaire : celle d’ « une petite criminalité
débouchant sur la violence politique » (p. 332). Il fallait empêcher que la foule
s’attachât Fieschi. On lui présenta Lacenaire.

Un partage

« Ce ne sont pas seulement les feuilles volantes qui disparaissent quand naît la littérature policière ; c’est la gloire du malfaiteur rustique, et c’est la sombre héroïsation par le supplice. » (p. 82) Il faut bien observer cependant que ce transfert de l’héroïsme, du brigand populaire au bourgeois, est en réalité un partage ; car il est évident qu’en réalité, la criminalité populaire ne disparaît pas subitement au XIXe siècle. Et ce n’est pas non plus qu’on cesserait d’en parler. Mais on commence à en parler autrement : pendant qu’un premier discours – qu’on vient d’entendre – confisque l’héroïsation du crime et la réserve au criminel bourgeois en l’élevant jusqu’à lui, un second discours est produit, qui doit abaisser au contraire l’illégalisme populaire ; on en fait du sordide, une activité sale, de racaille, de bas-fonds, et bientôt de banlieue. On ne cesse donc pas de parler de l’illégalisme populaire, les journaux le reprennent « dans leurs faits divers quotidiens » mais ce n’est plus qu’une « grisaille sans épopée » (p. 83). Le héros populaire doit disparaître, il abandonne la scène, l’héroïsation étant confisquée par la classe au pouvoir. Il reste le criminel nu, détaché de toute solidarité populaire : il reste le délinquant. « Le partage est fait ; que le peuple se dépouille de l’ancien orgueil de ses crimes ; les grands assassinats sont devenus le jeu silencieux des sages. » (p. 83)

Ce partage accompli, on ne va cesser de le renforcer sur le plan esthétique ; on opposera avec soin la beauté du crime, tel que le bourgeois, seul, peut avoir la prétention de l’accomplir, au sordide de la petite délinquance populaire. « Les beaux meurtres ne sont pas pour les gagne-petit de l’illégalisme » (p. 82) ; dans les années 1830, Lacenaire, nous l’avons vu, était l’un des premiers à déplacer l’illégalisme « vers une esthétique du crime, c’est-à-dire vers un art des classes privilégiées » (p. 332) ; en 1849, Thomas de Quincey publie L’Assassinat considéré comme un des Beaux-arts (p. 333). La voie, où Baudelaire notamment s’engagera, est ouverte… Dès lors les journaux peuvent bien continuer d’héroïser leurs criminels : le vol en devenant esthétique a perdu toute dimension politique et la foule ne peut plus le regarder que comme un spectacle fascinant mais lointain, étranger,
aristotélicien : un divertissement. Et « le crime est glorifié, mais parce qu’il est
l’un des beaux-arts » (p. 82). Quant à l’illégalisme populaire, celui en qui la
foule s’était longtemps reconnue, on l’a rabaissé suffisamment pour qu’il lui
paraisse tout aussi étranger – et en plus d’étranger, répugnant.

Délinquance
Pendant que sur le versant bourgeois, on esthétisait, sur l’autre versant – celui de l’illégalisme populaire –, il fallut « dresser la barrière qui devait séparer les délinquants de toutes les couches populaires dont ils étaient issus et avec lesquelles ils demeuraient liés » (p. 333). Foucault précise que la tâche est difficile, « surtout dans les milieux urbains ». Mais on s’en donne les
moyens ; Foucault en liste au moins six (p. 334). Retenons celui-là : « On a mis
en oeuvre des procédés plus particuliers pour entretenir l’hostilité des milieux
populaires contre les délinquants (en utilisant les anciens détenus comme
indicateurs, mouchards, briseurs de grève ou homme de main). » (p. 334)

Ainsi, pendant que Lacenaire, bourgeois, gagne facilement la sympathie de la foule, le criminel issu d’elle doit, lui, lui devenir complètement étranger ; il faut que le criminel de l’illégalisme populaire devienne impopulaire. Le peuple commence dès lors à craindre les cas individuels de la délinquance, en même temps qu’à les mépriser, devenu incapable d’y reconnaître les siens. « La prison, écrit Michèle Perrod, achève de se clore sur un peuple impopulaire. »xiii

Mieux encore, on s’arrangera pour faire de ce délinquant l’ennemi. C’est ce qu’avaient souhaité les réformateurs : le criminel populaire doit devenir un ennemi ; non plus l’ennemi de l’Etat, mais l’ennemi du peuple. « Si le recodage
punitif est bien fait, si la cérémonie de deuil se déroule comme il faut, le crime
ne pourra plus apparaître que comme un malheur et le malfaiteur comme un ennemi à qui on réapprend la vie sociale. » (p. 132) Il s’agira de montrer que le criminel n’a pas agi contre l’Etat, mais contre la « société ». Il faut que celle-ci, contre lui du côté de l’Etat, se défende. Aujourd’hui, on sait que ce n’est pas le discours des réformateurs qui a seul triomphé. Autant qu’un ennemi, le criminel est devenu un malade social. On ne voudrait pas que le criminel s’en prenne à l’Etat, ait pu vouloir s’en prendre à l’Etat ; alors on le dit malade de la société. Mais cela suffit : cela le rend aussi répugnant – le discours scientifique-médical brise toute fascination ; il sait arracher définitivement un individu à la foule qui l’a produit, et à son affectionxiv. Autant qu’à la prison, c’est aux psychologues, aux sociologues, aux criminologues, à toutes les sciences sociales, que son châtiment au tribunal, aussi léger soit-il, aussi atténué, le livre et le destine. Un cas. C’est-à-dire un individu seul, éloigné de la norme et détaché de la foule, abandonné d’elle et livré aux grilles du savoir et du pouvoir : « produire le délinquant comme sujet pathologisé » (p. 323).

Les « délinquants », abandonnés du peuple, arrachés à lui, sont livrés à la psychologie, à la sociologie, et autres sciences de l’homme. Aussi compréhensives soient ces sciences, aussi de gauche soient-elles, elles n’en achèvent pas moins la séparation de la foule et de ses criminelsxv.

Enfin, ironie sauvage : après avoir désamorcé toute potentialité politique de l’illégalisme populaire, on ne recule pas devant l’idée – une fois qu’il a été savamment dissocié du peuple, séparé – de l’utiliser politiquement. Voici comment : « L’utilisation politique des délinquants – sous la forme de mouchards, d’indicateurs, de provocateurs – était un fait acquis bien avant le XIXe siècle. Mais après la Révolution, cette pratique a acquis de tout autres dimensions : le noyautage des partis politiques et des associations ouvrières, le recrutement d’hommes de mains contre les grévistes et les émeutiers, l’organisation d’une sous-police – travaillant en relation directe avec la police légale et susceptible à la limite de devenir une sorte d’armée parallèle –, tout un fonctionnement extra-légal du pouvoir a été pour sa part assuré par la masse de manoeuvre constituée par les délinquants : police clandestine et armée de réserve du pouvoir. » (p. 327) « C’est alors que s’opère le couplage direct et institutionnel de la police et de la délinquance. » (p. 331) Foucault commente ainsi : « On peut dire que la délinquance, solidifiée par un système pénal centré sur la prison, représente un détournement d’illégalisme pour les circuits de profit et de pouvoir illicites de la classe dominante. » (p. 327) Mais on peut aller au-delà : plus que d’un détournement, il s’agit manifestement d’un retournement de l’arme (l’illégalisme populaire) : après la lui avoir ôtée, on retourne l’arme contre le peuple. L’effet est double : au-delà de l’efficacité de l’arme se renforcera, à mesure de son utilisation, la haine de l’un pour l’autre, rendant la séparation – qui d’abord fut fragile – irréversible.

D’ailleurs ce mot de « retournement » surgit bien sous la plume de Foucault, quand celui-ci en vient à parler de la figure de Vidocq : « Vidocq marque le moment où la délinquance, détachée des autres illégalismes, est investie par le pouvoir, et retournée. » (p. 331) Entre Lacenaire qui dérobe au peuple l’héroïsme du vol pour l’offrir aux bourgeois et Vidocq qui met les illégalismes du peuple au service de l’Etat (et contre le peuple), l’agencement se met en place, qui dépolitise l’illégalisme et le réduit en délinquance. Cette symétrie n’échappe pas à Foucaultxvi. Quant à nous, nous souhaiterions la réutiliser à l’envers. C’est-à-dire : en se réappropriant (politiquement) l’illégalisme, récupérer Vidocq, repolitiser Lacenaire.


Source:
http://www.le-terrier.net/i2d/vol_et_reappropriation.pdf

Le paradigme indiciaire



La trace comme indice : le « paradigme indiciaire » de Ginzburg

A lire en complément du PDF
http://lectorinfabula.free.fr/Textes/Ginzburg_indice.pdf

Nous avons vu dans le rappel terminologique initial que la trace était définie également comme une « petite quantité », lorsqu’on parle de « traces infinitésimales » d’un produit.

Avec cette acception, nous rejoignons l’idée de détails, d’indices, de signes minuscules,autrement dit ce que nous pourrions appeler la problématique de la trace indiciaire, très proche de la notion d’indice dans la sémiotique de Pierce. Et nous voyons bien que nous avons affaire alors à une toute autre problématique que celle de l’empreinte, évoquée plus haut.

L’une des approches théoriques qui caractérise bien cette problématique de la trace comme indice est celle d’un historien italien, Carlo Ginzburg, que cite abondamment Ricoeur (Carlo Ginzburg, Traces. Racines d’un paradigme indiciaire. In Mythes, emblèmes, traces. Morphologie et histoire, Paris, Flammarion, 1989. p. 139-180)


Pour Ginzburg, un nouveau « modèle épistémologique » en sciences humaines, qu’il qualifie de « paradigme » au sens de Kuhn, a émergé discrètement à la fin du 19ème siècle : le paradigme indiciaire. Il désigne par là l’analogie entre trois méthodes de recherche, utilisées dans des domaines très différents à la même époque :
- la critique d’art, avec les travaux de l’amateur d’art, Morelli, sur l’attribution de tableaux à leur véritable auteur : ses travaux permettaient de distinguer un original d’une copie par l’attention aux plus petits détails (le lobe d’une oreille, les ongles, la forme des doigts, etc.) et la « méthode morellienne » est devenue célèbre en histoire de l’art ;
- la littérature, avec les romans de Conan Doyle et la méthode de Sherlock Holmes,
relevant tous les indices imperceptibles (cendres de cigarettes, empreintes, etc.)
- la psychanalyse avec Freud, qui, dans un essai, « Le Moïse de Michel-Ange », se réfère à Morelli et à sa méthode indiciaire et fait de l’attention aux détails triviaux l’une des sources de la psychanalyse (cf. l’exemple des lapsus). Freud dit ainsi, à propos de Morelli : « Je crois que son procédé est étroitement apparenté à la technique de la psychanalyse médicale. Celle-ci aussi est habilitée à deviner les choses secrètes et cachées à partir de traits sous-estimés ou dont on ne tient pas compte, à partir du rebut – de refuser - de l’observation. ».
Le point commun entre ces trois méthodes est la médecine (Freud est médecin, Morelli est diplômé de médecine et Conan Doyle a été médecin avant de devenir écrivain) et ce que Ginzburg appelle le modèle de la sémiotique médicale, i.e. cette discipline fondée sur le diagnostic indirect de maladies, difficiles à observer directement.

Pour Ginzburg, il existe une véritable convergence entre la méthode de Morelli, celle de Holmes et la méthode psychanalytique, autour de la notion de traces infinitésimales, permettant de « saisir une réalité plus profonde » : traces qui peuvent être des symptômes (chez Freud), des indices (chez Sherlock Holmes) ou des signes picturaux (chez Morelli).

Et au-delà de cette convergence entre ces trois approches spécifiques, aurait émergé, à la fin du 19ème siècle, un paradigme indiciaire fondé sur la sémiotique, dont les origines sont en fait très anciennes.

Selon Ginzburg, les racines lointaines du paradigme indiciaire sont à chercher dans la chasse et le patrimoine de connaissances accumulé pendant des siècles par les premiers hommes chasseurs, habitués à reconstruire une forme ou une réalité à partir de multiples indices minuscules et de traces muettes : empreintes, touffes de poils, odeurs, etc. Ce patrimoine cynégétique est illustré à merveille dans le célèbre conte oriental des fils du roi de Serendip, que rappelle Ginzburg, l’histoire des trois frères qui parviennent à décrire l’aspect d’un animal qu’ils n’ont pas vu, à partir des indices recueillis sur son passage : un chameau blanc, aveugle,
qui porte deux outres sur le dos, d’huile et de vin. On trouve plusieurs versions de ce conte oriental, notamment chez Voltaire (dans Zadig) et surtout chez l’écrivain anglais du 18ème, Horace Walpole, qui rendra célèbre cette fable et forgera le terme de sérendipity, pour désigner « les découvertes imprévues, fruits du hasard et de l’intelligence ».

Ce conte, appelé à connaître aujourd’hui une nouvelle fortune, revêt un grand intérêt pour Ginzburg, car il illustre parfaitement les caractéristiques de la connaissance cynégétique, notamment la capacité à remonter à une réalité complexe, « à partir de faits expérimentaux apparemment négligeables » et de la convergence des indices. Au passage, Ginzburg suggère l’hypothèse, audacieuse et originale, que l’idée même de narration serait peut-être née du récit des chasseurs, premiers hommes à « raconter une histoire », dont ils détenaient seuls les clés, étant les seuls à pouvoir lire les traces muettes du passage du gibier.

De la chasse à la psychanalyse, en passant par la divination, la critique d’art ou les enquêtes policières, sans compter la médecine, la sémiotique et l’histoire : quels sont les traits de ce « paradigme indiciaire », qui pourrait apparaître comme un véritable fourre-tout, tant est longue et hétérogène la liste des disciplines et des modes de connaissances qu’il concernerait, selon Ginzburg ?

Trois grands aspects :
- l’individualité de l’objet d’analyse : les « disciplines indiciaires » (selon l’expression de Ginzburg), à savoir la médecine, la jurisprudence, la philologie, mais aussi l’histoire, sont des disciplines « qualitatives », centrées sur l’étude de phénomènes, ou de documents singuliers, individuels, se prêtant mal ou peu aux quantifications. La même idée se trouvait déjà chez Paul Veyne, à propos de l’histoire, qui « s’intéresse à des événements individualisés, dont aucun ne fait pour elle double emploi ».
- le « caractère indirect du déchiffrement » : la connaissance s’opère par traces, par documents, et non par expérimentation ou observation directe.
- le caractère conjectural : de nombreuses analogies sont relevées par Ginzburg entre le paradigme indiciaire et les pratiques de divination de l’Antiquité, notamment la similitude des comportements cognitifs et des opérations intellectuelles (analyse, comparaison,classification). La différence entre le déchiffrement cynégétique et le déchiffrement divinatoire se situe plutôt dans le rapport au temps : déchiffrement du passé d’un côté, du futur de l’autre. Mais le caractère conjectural du paradigme indiciaire désigne avant tout la marge irréductible d’aléatoire, d’incertitude dans le déchiffrement des traces : les
méthodes indiciaires sont des méthodes probabilistes.

D’où cette comparaison faite par Ginzburg (et reprise par Ricoeur) entre la connaissance médicale et la connaissance historique : « comme celle du médecin, la connaissance historique est indirecte, indiciaire et conjecturale. ». Le travail de l’historien serait proche de celui du détective, du policier ou du médecin, recourant à l’observation minutieuse de traces et de détails, dont le faisceau fournit le sens.

Sur un plan plus général, Ginzburg tire de l’observation de la nature probabiliste de la connaissance historique la même conclusion que Paul Veyne sur le caractère « non galiléen » de l’histoire, qui ne sera jamais une science, mais un « récit », une activité artisanale…

Enfin, notons pour conclure sur ce point, l’immensité du champ d’étude du paradigme
indiciaire, puisqu’il concerne toute réalité opaque, accessible uniquement par traces, par indices, traces pouvant être écrites ou non écrites.

A. Serres
Quelles problématiques de la trace?
http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/06/26/00/PDF/sic_00001397.pdf

sábado, 21 de enero de 2012

Poe Méthode de composition



Méthode de composition
Traduction de Charles Baudelaire de "The Philosophy of Composition"



Charles Dickens, dans une note que j’ai actuellement sous les yeux, parlant d’une analyse que j’avais faite du mécanisme de Barnaby Rudge, dit : « Savez-vous, soit dit en passant, que Godwin a écrit son Caleb Williams à rebours ? Il a commencé par envelopper son héros dans un tissu de difficultés, qui forment la matière du deuxième volume, et ensuite, pour composer le premier, il s’est mis à rêver aux moyens de légitimer tout ce qu’il avait fait. »

Il m’est impossible de croire que tel a été précisément le mode de composition de Godwin, et d’ailleurs ce qu’il en avoue lui-même n’est pas absolument conforme à l’idée de M. Dickens ; mais l’auteur de Caleb Williams était un trop parfait artiste pour ne pas apercevoir le bénéfice qu’on peut tirer de quelque procédé de ce genre. S’il est une chose évidente, c’est qu’un plan quelconque, digne du nom de plan, doit avoir été soigneusement élaboré en vue du dénoûment, avant que la plume attaque le papier. Ce n’est qu’en ayant sans cesse la pensée du dénoûment devant les yeux que nous pouvons donner à un plan son indispensable physionomie de logique et de causalité, — en faisant que tous les incidents, et particulièrement le ton général, tendent vers le développement de l’intention.

Il y a, je crois, une erreur radicale dans la méthode généralement usitée pour construire un conte. Tantôt l’histoire nous fournit une thèse ; tantôt l’écrivain se trouve inspiré par un incident contemporain ; ou bien, mettant les choses au mieux, il s’ingénie à combiner des événements surprenants, qui doivent former simplement la base de son récit, se promettant généralement d’introduire les descriptions, le dialogue ou son commentaire personnel, partout où une crevasse dans le tissu de l’action lui en fournit l’opportunité.

Pour moi, la première de toutes les considérations, c’est celle d’un effet à produire. Ayant toujours en vue l’originalité (car il est traître envers lui-même, celui qui risque de se passer d’un moyen d’intérêt aussi évident et aussi facile), je me dis, avant tout : parmi les innombrables effets ou impressions que le cœur, l’intelligence ou, pour parler plus généralement, l’âme est susceptible de recevoir, quel est l’unique effet que je dois choisir dans le cas présent ? Ayant donc fait choix d’un sujet de roman et ensuite d’un vigoureux effet à produire, je cherche s’il vaut mieux le mettre en lumière par les incidents ou par le ton, — ou par des incidents vulgaires et un ton particulier, — ou par des incidents singuliers et un ton ordinaire, — ou par une égale singularité de ton et d’incidents ; — et puis, je cherche autour de moi, ou plutôt en moi-même, les combinaisons d’événements ou de tons qui peuvent être les plus propres à créer l’effet en question.

Bien souvent j’ai pensé combien serait intéressant un article écrit par un auteur qui voudrait, c’est-à-dire qui pourrait raconter, pas à pas, la marche progressive qu’a suivie une quelconque de ses compositions pour arriver au terme définitif de son accomplissement. Pourquoi un pareil travail n’a-t-il jamais été livré au public, il me serait difficile de l’expliquer ; mais peut-être la vanité des auteurs a-t-elle été, pour cette lacune littéraire, plus puissante qu’aucune autre cause. Beaucoup d’écrivains, particulièrement les poëtes, aiment mieux laisser entendre qu’ils composent grâce à une espèce de frénésie subtile, ou d’intuition extatique, et ils auraient positivement le frisson s’il leur fallait autoriser le public à jeter un coup d’œil derrière la scène, et à contempler les laborieux et indécis embryons de pensée, la vraie décision prise au dernier moment, l’idée si souvent entrevue comme dans un éclair et refusant si longtemps de se laisser voir en pleine lumière, la pensée pleinement mûrie et rejetée de désespoir comme étant d’une nature intraitable, le choix prudent et les rebuts, les douloureuses ratures et les interpolations, — en un mot, les rouages et les chaînes, les trucs pour les changements de décor, les échelles et les trappes, — les plumes de coq, le rouge, les mouches et tout le maquillage qui, dans quatre-vingt-dix-neuf cas sur cent, constituent l’apanage et le naturel de l’histrion littéraire.

Je sais, d’autre part, que le cas n’est pas commun où un auteur se trouve dans une bonne condition pour reprendre le chemin par lequel il est arrivé à son dénoûment. En général, les idées, ayant surgi pêle-mêle, ont été poursuivies et oubliées de la même manière.

Pour ma part, je ne partage pas la répugnance dont je parlais tout à l’heure, et je ne trouve pas la moindre difficulté à me rappeler la marche progressive de toutes mes compositions ; et puisque l’intérêt d’une telle analyse ou reconstruction, que j’ai considérée comme un desideratum en littérature, est tout à fait indépendant de tout intérêt réel supposé dans la chose analysée, on ne m’accusera pas de manquer aux convenances, si je dévoile le modus operandi grâce auquel j’ai pu construire l’un de mes propres ouvrages. Je choisis le Corbeau comme très-généralement connu. Mon dessein est de démontrer qu’aucun point de la composition ne peut être attribué au hasard ou à l’intuition, et que l’ouvrage a marché, pas à pas, vers sa solution avec la précision et la rigoureuse logique d’un problème mathématique.

Laissons de côté, comme ne relevant pas directement de la question poétique, la circonstance ou, si vous voulez, la nécessité d’où est née l’intention de composer un poëme qui satisfît à la fois le goût populaire et le goût critique.

C’est donc à partir de cette intention que commence mon analyse.

La considération primordiale fut celle de la dimension. Si un ouvrage littéraire est trop long pour se laisser lire en une seule séance, il faut nous résigner à nous priver de l’effet prodigieusement important qui résulte de l’unité d’impression ; car, si deux séances sont nécessaires, les affaires du monde s’interposent, et tout ce que nous appelons l’ensemble, totalité, se trouve détruit du coup. Mais, puisque, cæteris paribus, aucun poëte ne peut se priver de tout ce qui concourra à servir son dessein, il ne reste plus qu’à examiner si, dans l’étendue, nous trouverons un avantage quelconque compensant cette perte de l’unité qui en résulte. Et tout d’abord je dis : Non. Ce que nous appelons un long poëme n’est, en réalité, qu’une succession de poëmes courts, c’est-à-dire d’effets poétiques brefs. Il est inutile de dire qu’un poëme n’est un poëme qu’en tant qu’il élève l’âme et lui procure une excitation intense ; et, par une nécessité psychique, toutes les excitations intenses sont de courte durée. C’est pourquoi la moitié au moins du Paradis perdu n’est que pure prose, n’est qu’une série d’excitations poétiques parsemées inévitablement de dépressions correspondantes, tout l’ouvrage étant privé, à cause de son excessive longueur, de cet élément artistique si singulièrement important : totalité ou unité d’effet.

Il est donc évident qu’il y a, en ce qui concerne la dimension, une limite positive pour tous les ouvrages littéraires, — c’est la limite d’une seule séance ; — et, quoique, en de certains ordres de compositions en prose, telles que Robinson Crusoé, qui ne réclament pas l’unité, cette limite puisse être avantageusement dépassée, il n’y aura jamais profit à la dépasser dans un poëme. Dans cette limite même, l’étendue d’un poëme doit se trouver en rapport mathématique avec le mérite dudit poëme, c’est-à-dire avec l’élévation ou l’excitation qu’il comporte, en d’autres termes encore, avec la quantité de véritable effet poétique dont il peut frapper les âmes ; il n’y a à cette règle qu’une seule condition restrictive, c’est qu’une certaine quantité de durée est absolument indispensable pour la production d’un effet quelconque.

Gardant bien ces considérations présentes à mon esprit, ainsi que ce degré d’excitation que je ne plaçais pas au-dessus du goût populaire non plus qu’au-dessous du critique, je conçus tout d’abord l’idée de la longueur convenable de mon poëme projeté, une longueur de cent vers environ. Or, il n’en a, en réalité, que cent huit.

Ma pensée ensuite s’appliqua au choix d’une impression ou d’un effet à produire ; et ici je crois qu’il est bon de faire observer que, à travers ce labeur de construction, je gardai toujours présent à mes yeux le dessein de rendre l’œuvre universellement appréciable. Je serais emporté beaucoup trop loin de mon sujet immédiat, si je m’appliquais à démontrer un point sur lequel j’ai insisté nombre de fois, à savoir, que le Beau est le seul domaine légitime de la poésie. Je dirai cependant quelques mots pour l’élucidation de ma véritable pensée, que quelques-uns de mes amis se sont montrés trop prompts à travestir. Le plaisir qui est à la fois le plus intense, le plus élevé et le plus pur, ce plaisir-là ne se trouve, je crois, que dans la contemplation du Beau. Quand les hommes parlent de Beauté, ils entendent, non pas précisément une qualité, comme on le suppose, mais une impression ; bref, ils ont justement en vue cette violente et pure élévation de l’âme, — non pas de l’intellect, non plus que du cœur, — que j’ai déjà décrite, et qui est le résultat de la contemplation du Beau. Or, je désigne la Beauté comme le domaine de la poésie, parce que c’est une règle évidente de l’Art que les effets doivent nécessairement naître de causes directes, que les objets doivent être conquis par les moyens qui sont le mieux appropriés à la conquête desdits objets, — aucun homme ne s’étant encore montré assez sot pour nier que l’élévation singulière dont je parle soit plus facilement à la portée de la Poésie. Or, l’objet Vérité, ou satisfaction de l’intellect, et l’objet Passion, ou excitation du cœur, sont, — quoiqu’ils soient aussi, dans une certaine mesure, à la portée de la poésie — beaucoup plus faciles à atteindre par le moyen de la prose. En somme, la Vérité réclame une précision, et la Passion une familiarité (les hommes vraiment passionnés me comprendront), absolument contraires à cette Beauté qui n’est autre chose, je le répète, que l’excitation ou le délicieux enlèvement de l’âme. De tout ce qui a été dit jusqu’ici, il ne suit nullement que la passion, ou même la vérité, ne puisse être introduite, et même avec profit, dans un poëme ; car elles peuvent servir à élucider ou à augmenter l’effet général, comme les dissonances en musique, par contraste ; mais le véritable artiste s’efforcera toujours, d’abord de les réduire à un rôle favorable au but principal poursuivi, et ensuite de les envelopper, autant qu’il le pourra, dans ce nuage de beauté qui est l’atmosphère et l’essence de la poésie.

Regardant conséquemment le Beau comme ma province, quel est, me dis-je alors, le ton de sa plus haute manifestation ; tel fut l’objet de ma délibération suivante. Or, toute l’expérience humaine confesse que ce ton est celui de la tristesse. Une beauté de n’importe quelle famille, dans son développement suprême, pousse inévitablement aux larmes une âme sensible. La mélancolie est donc le plus légitime de tous les tons poétiques.

La dimension, le domaine et le ton étant ainsi déterminés, je me mis à la recherche, par la voie de l’induction ordinaire, de quelque curiosité artistique et piquante, qui me pût servir comme de clef dans la construction du poëme, — de quelque pivot sur lequel pût tourner toute la machine...

http://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9thode_de_composition

jueves, 19 de enero de 2012

Film Noir


La filmographie des romans noirs adaptès, selon Guilty Parties (I. Ousby)

The big clock
The big heat
The big sleep
The Burglar 1957
Confidential agent
Coup de torchon
Dark Passage
Deadline at Dawn
Detective Story
Les diaboliques
Double indemnity
Rififi chez les homes
Fear in the night (et son remake Nightmare)
The Glass Key
I wake up screaming
In a lonely place
Journey into fear
Kiss me deadly
Lady in the lake
Laura
The lodger 1944
La lune dans le caniveau
The maltese falcon
Man hunt
La mariée était en noir
The mask of dimitrios
Mildred Pierce
Ministry of fear
Murder my sweet
Night and the city
Night has a thousand eyes
Nightfall
Out of the past
Phantom lady
Plein soleil
The Postman Always Rings Twice
Que la bête meure
Razzia sur la chnouf
The reckless moment
Ride the pink horse
Serie noire
The spiral staircase
Strangers on a train
Suspicion
The tall target
This gun for hire
Tirez sur le pianiste
Touch of evil
Touchez pas au grisbi
Vivement dimanche

Le documentaire de Jeffrey Schon sur le genre (espagnol)
http://www.youtube.com/watch?v=a25-0lpi86M

American Cinema sur le Film Noir (anglais)
http://vimeo.com/14078080



La liste chronologique exhaustive des FILMS NOIRS sur http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_film_noir_titles


1927 Underworld 6 parties http://www.youtube.com/watch?v=3yd7lkbCaNY

1928 Docks of NY http://www.youtube.com/watch?v=fIXu0InQZ70
the racket http://www.youtube.com/watch?v=wtd3f4UfBx4&feature=related


1930s
Blonde crazy (8 parties sur Youtube) http://www.youtube.com/watch?v=NP-ZAClLzSM

Bullets or ballots http://www.youtube.com/watch?v=6Pa_4GegDx0

Great guy http://www.youtube.com/watch?v=SLc0hpqAY90

Little Caesar http://www.youtube.com/watch?v=2Z4WeGMH4hc&feature=related

Scarface http://www.youtube.com/watch?v=5tU3mDG5D38&feature=related

They made me a criminal http://www.archive.org/details/They_Made_Me_A_Criminal_1939


1940s
somewhere in the night http://www.youtube.com/watch?v=jJwTQPdurr0&feature=related

the blue dahlia http://www.youtube.com/watch?v=g1TaWIAhF3Q&feature=related

the lady from shanghai http://www.youtube.com/watch?v=pF87-4teb-c

night has a 1000 eyes http://www.youtube.com/watch?v=RcZq-XXPLRc&feature=related

Detour http://www.youtube.com/watch?v=UlgJbS0sY3E

Double Indemnity http://www.youtube.com/watch?v=qPOcR087uxM&feature=related

And then there were none http://www.youtube.com/watch?v=iOXQX6OEd8M&feature=related

Odd Man Out http://www.youtube.com/watch?v=U0gBFaRPNJo&feature=related

The Killers http://www.youtube.com/watch?v=tg9_zhDZGbA&feature=related

Fear in the night http://www.youtube.com/watch?v=5h-zDAihkv8&feature=related

Scarlet Street http://www.youtube.com/watch?v=kl-yfnpzz1k&list=PLFD6DA770C16350BF&index=51&feature=plpp_video

1950s
Panic in the Streets http://www.youtube.com/watch?v=GpIFebhOtb8&feature=related

D.O.A. http://www.youtube.com/watch?v=LbrZZraicNs&list=PLFD6DA770C16350BF&index=35&feature=plpp_video

the prowler http:/www.youtube.com/watch?v=wdOr0_u0G_A&feature=related

Beat the Devil http://www.youtube.com/watch?v=Gm_leTW7bZE&list=PLFD6DA770C16350BF&index=26&feature=plpp_video

while the city sleeps http://www.youtube.com/watch?v=Xo-TS0tN9Bo

the Lineup http://www.youtube.com/watch?v=WmECSv2onis&feature=related

The Killer is Loose http://www.youtube.com/watch?v=_YhGzH-KMiM&list=PLFD6DA770C16350BF&index=86&feature=plpp_video

Thunder Road http://www.youtube.com/watch?v=sPJ8H7ZvPDI

New York Confidential http://www.youtube.com/watch?v=h7Emw5J6s7I&feature=related

Kiss Me Deadly http://www.youtube.com/watch?v=C2NtRBBTJa0&feature=related

The big Combo http://www.youtube.com/watch?v=cZrll-9jD8o&feature=related

The Killing http://www.youtube.com/watch?v=vM9OqVP2d4I&list=PLFD6DA770C16350BF&index=98&feature=plpp_video

Suddenly http://www.youtube.com/watch?v=GpIFebhOtb8&feature=related


1960s Neonoir et pastiches
the Naked kiss http://www.youtube.com/watch?v=7SMDHW7YA3c&list=PLFD6DA770C16350BF&index=94&feature=plpp_video

Alphaville http://www.youtube.com/watch?v=l-MpTvo9yU0&list=PLFD6DA770C16350BF&index=150&feature=plpp_video

the taking of Pelham 1 2 3 http://www.youtube.com/watch?v=-ucuFuBHbas&list=PLFD6DA770C16350BF&index=120&feature=plpp_video

The Big Sleep http://www.youtube.com/watch?v=9cf-xJSxz6M&list=PLFD6DA770C16350BF&index=187&feature=plpp_video

the mechanic http://www.youtube.com/watch?v=ObxeZIH8gI4&list=PLFD6DA770C16350BF&index=126&feature=plpp_video

Les tontons flingueurs
http://www.youtube.com/watch?v=yVZOg2-9S-I&list=PLFD6DA770C16350BF&index=175&feature=plpp_video

Italia a mano armata (en italien)
http://www.youtube.com/watch?v=CjOGrrlI9QU&list=PLFD6DA770C16350BF&index=133&feature=plpp_video

Tokyo Drifter (en plusieurs parties)
http://www.youtube.com/watch?v=IEP-OtOq8aI&list=PLFD6DA770C16350BF&index=158&feature=plpp_video

jueves, 12 de enero de 2012

Liens


 

 

LIENS

Livres à emprunter sur archive.org

dime novel roundup annotated index https://archive.org/details/dimenovelroundup0000cook

american mystery detective writers https://archive.org/details/americanmysteryd00ande

the armchair detective books of list https://archive.org/details/armchairdetectiv0000unse_h8d5

the hatchard´s crime companion https://archive.org/details/hatchardscrimeco0000unse

t the bedside companion of crime https://archive.org/details/bedsidecompanion00hrfk

the oxford companion to crime https://archive.org/details/isbn_9780195072396

Murder Ink the mystery readers companion https://archive.org/details/murderinkmyste00winn

Symons, Bloody murder https://archive.org/details/bloodymurderfrom00symo_0 

murderous schemes https://archive.org/details/murderousschemes00dona

a case of mistaken identity detective recent african american https://archive.org/details/caseofmistakenid00lock

critical survey mystery detective fiction https://archive.org/details/criticalsurveyof0001unse_h7c1

https://archive.org/details/criticalsurveyof0000unse_o9c5 (faltan los otros volumenes pero los tengo)

100 masters mystery https://archive.org/details/100mastersofmyst0001unse

100 mustread crime fiction https://archive.org/details/100mustreadcrime0000shep

muy buena pinta places for dead bodies https://archive.org/details/placesfordeadbod0000haus/page/n7/mode/2up

poe´s children connections between tales terror and detective https://archive.org/details/poeschildrenconn0000magi

life and crimes of agatha christie https://archive.org/details/lifecrimesofagat0000osbo_v7p0

dimensions of detective fiction https://archive.org/details/dimensionsofdete0000unse_x1j4

the longman anthology of detective fiction https://archive.org/details/longmananthology0000unse_d7a6

murder will out detective in fiction https://archive.org/details/murderwillout00tjbi

browne detective fiction and culture https://archive.org/details/heroeshumanities00brow

black characters in crime fiction https://archive.org/details/outofwoodpilebla0000bail

geherin the american private eye image in fiction https://archive.org/details/americanprivatee00gehe

nice and noir contemporary american

western and hardboiled detective fiction in america https://archive.org/details/ias00cynt

the sleuth and the scholar https://archive.org/details/sleuthscholar00cong

the crime fiction handbook https://archive.org/details/crimefictionhand0000mess

mystery detective and espionage magazines https://archive.org/details/mysterydetective0000cook

watching the detectives https://archive.org/details/watchingdetectiv00bell

hair of the sleuthhound parodies of mystery fiction https://archive.org/details/hairofsleuthhoun00bree

murder in resospect historical mystery fiction https://archive.org/details/murderinretrospe0000burg

murder by category https://archive.org/details/murderbycategory0000mack

keating whodunit guide

sleuths of the century https://archive.org/details/sleuthsofcentury00bree

what about murder guide https://archive.org/details/whataboutmurderg00bree

a century of british mystery and suspense https://archive.org/details/centuryofbritish00anne

the subject is murder https://archive.org/details/subjectismurders02mene

by a woman´s hand https://archive.org/details/bywomanshandguid0002swan

mystery women https://archive.org/details/mysterywomenency0000barn

corpus delicti of mystery fiction https://archive.org/details/corpusdelictiofm0000herm

cops and constables fictional policemen https://archive.org/details/copsconstablesam00barg

the triumph of the thriller https://archive.org/details/triumphofthrille0000ande

the middle east in crime fiction https://archive.org/details/middleeastincrim00simo

the dark page II books that inspired american film noir

easterns westerns and private eyes https://archive.org/details/easternswesterns0000klei

unless the threat of death is behind them hardboiled fiction and film https://archive.org/details/unlessthreatofde0000irwi

 the durable desperadoes https://archive.org/details/durabledesperado00crea

BFI companion to crime https://archive.org/details/bficompaniontocr0000unse

Lambert the dangerous edge https://archive.org/details/dangerousedge0000lamb_v0m4

Haining The Classic Era of Crime Fiction https://archive.org/details/classiceraofcrim0000hain

the private lives of private eyes https://archive.org/details/privatelivesofpr0000penz

The Black Mask boys https://archive.org/details/blackmaskboys00will

(y t sus black mask murders y marble orchard novelas con ellos como personajes J

California sorcery sobre la escuela de Cal https://archive.org/details/californiasorcer00will_0

su Hammett A life at the edge https://archive.org/details/hammettlifeatedg00nola

y John HUston rebel

tough guy writers of the 30s https://archive.org/details/toughguywriterso0000unse

proletarian writers 30s https://archive.org/details/proletarianwrite0000unse

american dreams nigthmares https://archive.org/details/americandreamsam00davi

tbn the new wild west urban mysteries of hammett and chandler https://archive.org/details/newwildwesturban0000sken

the Hardboiled Dicks by Goulart https://archive.org/details/hardboileddicks00goul

O´Brien Hardboiled America https://archive.org/details/hardboiledameric00obri_0

Hardboiled Hollywood https://archive.org/details/hardboiledhollyw0000dcha

Y https://archive.org/details/isbn_9781605980768 

https://archive.org/details/the-mammoth-book-of-private-eye-stories

Hardboiled mystery writers, Raymond Chandler, Dashiell Hammett, Ross Macdonald / edited by Matthew J. Bruccoli and Richard Layman https://archive.org/details/isbn_9780786710294

plus d´auteurs dans Dictionary of literary biography documentary series 6 https://archive.org/details/americanhardboil0000unse

T Gruber Pulp Jungle https://archive.org/details/stewardsofhouset00brub

The american detective illustrated history https://archive.org/details/americandetectiv0000sieg

Saint With a Gun https://archive.org/details/saintwithgunun00rueh

Private eyes 101 knights https://archive.org/details/privateeyesonehu00bake

Murder in the millions : Erle Stanley Gardner, Mickey Spillane, Ian Fleming https://archive.org/details/murderinmillions00vand

(autor de We Must Have certainty 4 essays on detective fiction https://archive.org/details/wemusthavecertai0000vand )

Modern Crime Writers (Bloom) https://archive.org/details/moderncrimesuspe0000unse

T Powers Pulp Writer: Twenty Years in the American Grub Street

Panek Hard Boiled Writers 70s https://archive.org/details/newhardboiledwri00pane

Reading Early Hammett https://archive.org/details/readingearlyhamm0000pane

Introduction to the Detective Story https://archive.org/details/introductiontode0000pane

Probable cause crime fiction in America https://archive.org/details/probablecausecri0000pane

Mystery and Suspense Writers 1 y 2 https://archive.org/details/mysterysuspensew01wink

https://archive.org/details/mysterysuspensew02wink

crimes of the scene international https://archive.org/details/crimesofscenemys00king

Encyclopedia Mysteriosa https://archive.org/details/encyclopediamyst0000dean

Fine Art of Murder Mystery Readers Companion https://archive.org/details/fineartofmurderm00gorm

Behind the Mystery top writers https://archive.org/details/behindmysterytop0000kami

Speaking of murder https://archive.org/details/speakingofmurder0000unse

Booze and the private eye https://archive.org/details/boozeprivateeyea0000ripp

The detective in American fiction tv film https://archive.org/details/detectiveinameri0000unse

 

Sherlock holmes centennial celebration https://archive.org/details/sherlockholmesce0000eyle

Holmes of the movies https://archive.org/details/holmesofmoviessc0000davi

The films of Sherlock Holmes https://archive.org/details/filmsofsherlockh0000stei_q1h8

Sherlock holmes on screen https://archive.org/details/sherlockholmeson0000pohl

Sherlock holmes FAQ https://archive.org/details/sherlockholmesfa0000thom

Deerstalker Sherlock Watson screen https://archive.org/details/deerstalkerholme0000hayd

Encyclopedia mystery and detection https://archive.org/details/encyclopediaofmy00stei

Detectionary : a biographical dictionary of leading characters in detective and mystery fiction https://archive.org/details/detectionarybio00penz

The heirs of Anthony boucher history fandom https://archive.org/details/heirsofanthonybo00marv

Readers guide to American novel of detection https://archive.org/details/readersguidetoam0000lach

Hagen Who done it Who done it? A guide to detective, mystery, and suspense fiction https://archive.org/details/whodoneitguideto00hage

 

barnard christie a talent to deceive https://archive.org/details/talenttodeceive00barn

The Bedside, bathtub & armchair companion to Agatha Christie https://archive.org/details/bedsidebathtubar00rile

y The NEW https://archive.org/details/newbedsidebathtu00rile

agatha christie companion https://archive.org/details/agathachristieco00fitz

y https://archive.org/details/agathachristieco00sand

y A reader´s companion https://archive.org/details/agathachristiere00wags

 

 

 



M. Foucault Surveiller et punir (un résumé très détaillé)
http://www.adeppi.be/fichiers/publications/Surveiller%20et%20punir.pdf

T. de Quincey
http://supervert.com/elibrary/thomas_de_quincey/on_murder_considered_as_one_of_the_fine_arts

Un conte de M. Leblanc
http://www.ebooksgratuits.com/pdf/leblanc_homme_peau_de_bique.pdf

Hammett
http://www.ebooksgratuits.com/pdf/hammett_le_faucon_de_malte.pdf

Chandler Le grand sommeil
http://www.ebooksgratuits.com/pdf/chandler_le_grand_sommeil.pdf

Vian
http://www.ebooksgratuits.com/pdf/vian_j_irai_cracher_sur_vos_tombes.pdf

sur Léo Malet
http://ww2.college-em.qc.ca/prof/nchalifour/pdf/104%20th%E9s%E9e%20L%E9o%20Malet.pdf


parmi des centaines de blogs
http://polarnoir.net16.net/
dont les dossiers http://polarnoir.net16.net/dossiernoir.html
notamment celui sur la femme et le roman noir
http://polarnoir.net16.net/femromnoir.html
http://action-suspense.over-blog.com/
http://www.polarnoir.fr/index.php
http://passion-polar.over-blog.com/
http://polar-hardboiled.info/
un site très drôle sur le "polar poubelle" franchouillard
http://muller-fokker.blogspot.com
et, en anglais, un bon site d´analyses des polars de la "paperback jungle"
http://vintagesleazepaperbacks.wordpress.com/category/crime-noir/

et parmi des centaines de sites sur les paperbacks vintage
http://salmongutter.blogspot.com/
et pour les couvertures gauloises
http://frenchbookcovers.blogspot.com/


Articles en ligne

R. Saint-Gelais, "Rudiments de lecture policière"
https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1997_num_75_3_4196

un Dossier sur le ROMAN NOIR à télécharger en intégrale
http://www.initiales.org/visuels/pdf/roman_noir.pdf

Une anthologie de vieux textes théoriques en anglais (dont ceux de Chesterton) à télécharger en intégrale
The Art of Suspense
http://www.writers-village.org/resources/Resources/Art_of_Suspense.pdf

Crime Fictions (articles en anglais)
http://sillagescritiques.revues.org/1399

J. C. Vareille Préhistoire du roman policier
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/roman_0048-8593_1986_num_16_53_4922

Présentation du Polar français
www.institutfrancais.com/adpf-publi/folio/textes/polar.rtf

Jacques Dubois Naissance du récit policier
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arss_0335-5322_1985_num_60_1_2287

M. Lahmedi, Le polar, genre fascinant
http://www.europolar.eu/europolarv1/7_dossiers_article_lahmedi_fr.pdf

Compte-rendu du livre de Morelli Mythes, emblèmes, traces
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polix_0295-2319_1989_num_2_7_2114#

A. Serres, Quelles problématiques de la trace?
http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/06/26/00/PDF/sic_00001397.pdf

D. Mellier "L´illusion logique du récit policier", dans Philosophies du roman policier Par Renée Balibar,Colas Duflo sur Googlebooks

L`énigme criminelle (atelier de lecture)
http://www.leaweb.org/archives%5C%5CEC_FC_Caracteristiques_historique.pdf

M. Escola Bayard contre Hercule Poirot
http://www.fabula.org/revue/cr/7.php

Compte-rendu critique de Pierre Bayard, L’Affaire du Chien des Baskerville
http://www.fabula.org/revue/document3975.php
http://contextes.revues.org/index2783.html


Christophe Gelly The Hound of the Baskervilles : Histoire, fantasme et genèse de la narration policière
http://sillagescritiques.revues.org/1419

J. P. Naugrette Lecture d`une nouvelle de Conan Doyle
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/litt_0047-4800_1984_num_53_1_2215

Dominique Kalifa « Policier, détective, reporter », Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle 1/2004 (n° 22), p. 15-28.
URL : www.cairn.info/revue-mil-neuf-cent-2004-1-page-15.htm.

Jean-Marc Berlière, Images de la police : deux siècles de fantasmes ?
http://criminocorpus.revues.org/206

M. A. Vanoncini Du roman policier au roman de l'homme : "La Nuit du carrefour" de Georges Simenon
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1988_num_40_1_1687

F. Marion La vérité dans le sang : roman policier et connaissance
http://lisa.revues.org/3953

F.Marion Le stéréotype dans le roman policier
http://narratologie.revues.org/1095

Anissa Belhadjin Le jeu entre stéréotypes et narration dans le roman noir
http://narratologie.revues.org/1089

Lahmedi Le Polar ou le genre fascinant
http://www.europolar.eu/europolarv1/7_dossiers_article_lahmedi_fr.pdf

Soldini, La lecture de romans policies: une activité cognitive
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/lsoc_0181-4095_1996_num_76_1_2740

Christophe GELLY, De William Faulkner à James Hadley Chase : appropriation et mutation du genre policier
http://erea.revues.org/482

Claire Gorrara Les Premiers Auteurs français du roman noir
http://www.alligatorpapiere.de/spexial2auteursfrancaisromannoirgorrara.html

Raphaël Villatte Du Détective privé au détective public.
http://www.alligatorpapiere.de/spexial2detectiveprive-villatte.html

Une bonne intro au Hardboiled
http://www.baas.ac.uk/index.php?option=com_content&view=article&id=230%3Aralph-willett-hard-boiled-detective-fiction&catid=18&Itemid=11

Hardboiled Detective pursuite of redemption (mémoire en ligne)
https://scholarworks.iupui.edu/bitstream/handle/1805/2189/Howard%20MA%20The%20Hard%20Boiled%20Detective.pdf?sequence=1

Société et Roman Hardboiled (maîtrise en anglais)
http://is.muni.cz/th/84128/pedf_m/DIPLOMA_WORK.pdf

Benoît TADIÉ Polar et anthropologie urbaine à Chicago à l’âge de la prohibition
http://erea.revues.org/1139

P. Corcuff Roman noir américain, philosophie et critique sociale (avec lien vers les vidéos de la conférence)
http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-corcuff/240409/roman-noir-americain-philosophie-et-critique-sociale-david-goodis-

Philippe Corcuff « Désenchantement et éthiques du polar », Mouvements 3/2001 (no15-16), p. 103-109.
URL : www.cairn.info/revue-mouvements-2001-3-page-103.htm.

Luc Boltanski « Une étude en noir », Tracés 1/2011 (n° 20), p. 49-73.
URL : www.cairn.info/revue-traces-2011-1-page-49.htm.

E. Neveu la banlieue dans le néopolar
http://www.cairn.info/revue-mouvements-2001-3-page-22.htm

Floris Bernard et Ledun Marin , « Travail et consommation : polar contemporain et nouvelles formes de domination
http://www.cairn.info/revue-mouvements-2011-3-page-28.htm

Mesplède Du roman noir au film
http://www.cairn.info/revue-mouvements-2011-3-page-11.htm

Manotti le roman noir
http://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2007-2-page-107.htm

Cawelti The gunfighter and the hard-boiled dick
https://journals.ku.edu/index.php/amerstud/article/viewFile/2338/2297

Hardboiled masculinities in Red Harvest
http://jmm.sagepub.com.proxy.bibliotheques.uqam.ca:2048/content/7/1/52.full.pdf+html

Hammett´s Modernism
http://onlinelibrary.wiley.com.proxy.bibliotheques.uqam.ca:2048/doi/10.1111/j.1540-5931.2008.00548.x/pdf

Sex and violence in Chandler´s Big Sleep
http://muse.jhu.edu.proxy.bibliotheques.uqam.ca:2048/journals/mfs/summary/v046/46.3rzepka.html

Laurence Devillairs « Le Policier », Etudes 11/2002 (Tome 397), p. 513-521.
URL : www.cairn.info/revue-etudes-2002-11-page-513.htm.

Franck Frommer « Jean-Patrick Manchette : le facteur fatal »,
http://www.cairn.info/revue-mouvements-2001-3-page-88.htm

Annie Collovald et Erik Neveu « Le « néo-polar ». Du gauchisme politique au gauchisme littéraire
http://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2001-1-page-77.htm

Le roman noir et la société française après 1968 (maîtrise en ligne)
http://is.muni.cz/th/5583/ff_d/Text_prace.pdf

Stéfanie Delestré « Femmes et polar ou la jambe interminable du polar"
http://www.cairn.info/revue-mouvements-2011-3-page-66.htm

Raphaël Baroni « La valeur littéraire du suspense »
www.cairn.info/revue-a-contrario-2004-1-page-29.htm.

Lucette Le Van-Lemesle « Léo Malet et ses « Nouveaux Mystères » », Sociétés & Représentations 1/2004 (n° 17), p. 171-182.
URL : www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2004-1-page-171.htm.

Philippe Corcuff et Lison Fleury « Profondeurs du social et critique politique - Hypothèses comparatives sur Maigret et le néo-polar », Mouvements 3/2001 (no15-16), p. 28-34.
URL : www.cairn.info/revue-mouvements-2001-3-page-28.htm.

Ilana Löwy « Amanda Cross, Ruth Rendell, Dorothy Sayers. Féminisme et roman policier », Mouvements 3/2001 (no15-16), p. 48-54.
URL : www.cairn.info/revue-mouvements-2001-3-page-48.htm.

Patricia Osganian « De Dostoïevski à Jim Thompson : une généalogie du mal et de la responsabilité », Mouvements 3/2001 (no15-16), p. 96-102.
URL : www.cairn.info/revue-mouvements-2001-3-page-96.htm.

« La figure du serial killer : romans en série et séries TV, entretien avec Franck Thilliez », Mouvements 3/2011 (n° 67), p. 79-83.
URL : www.cairn.info/revue-mouvements-2011-3-page-79.htm.

Frédéric SOUNAC, Ellroy, regard noir sur la cité des anges
http://erea.revues.org/1252

Hardboiled and High Heeled un livre en anglais à consulter online sur les héroines detectives
http://lib.myilibrary.com/Open.aspx?id=17506&loc=&srch=undefined&src=0

Elvira Souto Romans roses et séries noires
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/grif_0770-6081_1996_hos_1_1_1887

H. Charney Pourquoi le "Nouveau roman" policier?
http://www.jstor.org/stable/10.2307/387179

F. MacCabbee Prochain Episode et le roman policier: parodie ou non?
http://www.jstor.org/stable/392597

Compte-rendu de Donald R. Thomas, Detective Fiction and the Rise of Forensic Science
http://chs.revues.org/index264.html

Crimes of punishment, article sur En quatrième vitesse de Mickey Spillane
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1540-5931.2011.00911.x/full

Le mort dans le roman policier
http://www.post-scriptum.org/alpha/articles/2011_14_francois.pdf

De Sophocle à Japrisot (via Freud), ou pourquoi le policier?
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/litt_0047-4800_1983_num_49_1_2183




Paralittératures
La webographie des études paralittéraires (mais beaucoup des liens n`existent plus)
http://etc.dal.ca/belphegor/vol9_no1/fr/link_fr.html

Brochon Pierre. La littérature populaire et son public. In: Communications, 1, 1961
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/comm_0588-8018_1961_num_1_1_918

A. M. Thiesse Les infortunes littéraires. Carrières des romanciers populaires à la Belle Epoque
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arss_0335-5322_1985_num_60_1_2286

Kalifa Dominique, . Crimes. Fait divers et culture populaire à la fin du XIXe siècle. In: Genèses, 19, 1995. Incriminer pp. 68-82.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/genes_1155-3219_1995_num_19_1_1292

Rioux Crime, nature et société dans le roman de la Restauration
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/roman_0048-8593_1986_num_16_52_4826


Revue Belphegor
http://etc.dal.ca/belphegor/
spécialement n. 1 Entre lettres et culture médiatique ? Territoire des études paralittéraires
http://etc.dal.ca/belphegor/vol1_no2/fr/main_fr.html
3 Les genres et la culture de masse
http://etc.dal.ca/belphegor/vol3_no1/fr/main_fr.html
9 Roman populaire et idéologie
http://etc.dal.ca/belphegor/vol9_no1/fr/main_fr.html


Romantisme, 53 Littérature populaire. Romantisme : revue de la Société des études romantiques, 3e trimestre 1986, 53
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/issue/roman_0048-8593_1986_num_16_53


Loxias 8 Emergence et hybridation des genres
http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=159

Loxias 17 Littératures à stéréotypes
http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=1357

Le Forum de la littérature populaire
http://litteraturepopulaire.winnerbb.net/


Leroux et roman populaire de la Belle Epoque
http://www.bnf.fr/documents/biblio_leroux.pdf

Gaston Leroux : site officiel
Disponible sur : http://www.gaston-leroux.net/

Le personnage d'Arsène Lupin dans Les Aventures d'Arsène Lupin de Maurice Leblanc
Disponible sur : http://www.scd.univ-paris3.fr/Textes/NDhouDEA/Sommaire.htm



FILM

Cinéma et réalité de l´après guerre: le film noir (thèse en ligne)
http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/-?func=dbin-jump-full&object_id=54563&silo_library=GEN01

un très bon livre gratuit en ligne The American Gangster Film
http://lib.myilibrary.com/Open.aspx?id=53127&loc=&srch=undefined&src=0

Dossier spécial Crimes et criminels au cinéma
http://criminocorpus.revues.org/82

Marion Poirson-Dechonne « Polar français au cinéma (1961-2011) », Mouvements 3/2011 (n° 67), p. 19-27.
URL : www.cairn.info/revue-mouvements-2011-3-page-19.htm.

Anne-Sophie Perriaux « La querelle des images », Mouvements 3/2003 (no27-28), p. 58-64.
URL : www.cairn.info/revue-mouvements-2003-3-page-58.htm.

Fritz Lang, une théodicée américaine
http://agora.qc.ca/Documents/Fritz_Lang--Fritz_Lang_de_1936_a_1956_-_Une_theodicee_Americaine_par_Jean-Philippe_Costes

S. Dollet Les prolifers à l`écran
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/colan_0336-1500_2003_num_137_1_3226

Naremore American Film Noir Story of an Idea
http://www.jstor.org/stable/1213310


Eithne O’Neill « The Policeman in the American gangster-film, 1931-1953. Portrait of a Cop », Etudes anglaises 4/2001 (Tome 54), p. 465-478.
URL : www.cairn.info/revue-etudes-anglaises-2001-4-page-465.htm.

Menangaldo, Flashbacks in Film Noir
http://sillagescritiques.revues.org/1561

Dominique Sipière, What Hitchcock Taught Us about Whodunnits
http://sillagescritiques.revues.org/1554

TV
Le mal dans la série CSI (mémoire en ligne)
http://memsic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/33/49/14/PDF/mem_00000402.pdf

Max Obione « The Wire, une série hors normes », Mouvements 3/2011 (n° 67), p. 45-52.
URL : www.cairn.info/revue-mouvements-2011-3-page-45.htm.

The New American Hero, Dexter Serial Killer For The Masses
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1540-5931.2011.00908.x/full